par René Barbier (2002)
Chapitre d’un ouvrage collectif « Interdisziplinäres lehren undd Lernen.Zwichen akademischem Anspruch und gesellschaftichem Bedürfnis » (Interdisciplinarité, enseignement et apprentissage. Entre exigences académiques et besoins sociaux) s/dir Pasquilina Perrig-Chiello et Werner Arber, éd. Réalités sociales, Laussanne, Suisse, 2002, 284 pages, pp 157-181.
N’y-a-t-il pas un certain paradoxe de vouloir parler du sens de l’éducation à une époque où il s’agit plutôt de savoir comment survivre économiquement dans l’horreur économique (Viviane Forrester, 1996) du quotidien ?
Ne constate-t-on pas que les principaux discoureurs sur cette question s’en tiennent en vérité à une analyse purement fonctionnelle et pseudo opérationnelle de l’éducation ? Principalement en acceptant la pensée unique et le non-questionnement sur le sens même de l’homme et de ses valeurs dans une société plus humaine.
Que ce soit, il y a quelques années, le document sur les États Généraux de l’Université ou le Rapport sur l’École sous la Présidence de Roger Fauroux ou le livre, pourtant alléchant de François Bayrou sur le droit au sens.
Dans ces documents, tout est traité d’une manière banale et sans véritable questionnement sur le sens de la vie dans notre société libérale. La pensée libérale est la seule qui soit acceptée sans discussion et le “travail” devient la panacée dont on parle d’autant plus qu’on ne peut réellement en donner à ceux qui en ont besoin pour vivre.
Pour lire l’article complet (19 pages) : cliquez ici