Suite de poèmes de René Barbier, et d’autres poètes quelquefois, lus et enregistrés par lui-même. René Barbier poète, aussi, à côté de ses réflexions et propositions de recherche en éducation et en sciences humaines.

D’Abord poèmes de René Barbier, intitulés Simplement toi, datés de 1978, dits par lui, confiés à l’enregistrement oral plus tard, dans les années 1990-2000 probablement. Peu importe la datation, l’intensité et l’émotion priment.

D’abord les poèmes Simplement toi, suite d’images enlevées saisissantes, en autant d’odes à la féminité et aux émotions ressenties dans l’éblouissement emporté du rapport amoureux. Poèmes d’une souvent grande sensualité, ou amours et peaux se frôlent pour mieux s’accomplir en reflets les uns des autres. Poésies sensuelles, élégies à la vie, aux élans charnels toujours emplis de sens si profonds lorsqu’ils sont vécus en reliance intense. Hymnes à la vie exaltante en ces instants de rapprochements tellement intimes, qui pourtant sont aussi, un peu au moins, les nôtres.

Parfois des chants d’oiseaux, derrière la voix, dans un jardin sans doute, en même temps que le poème dit évoque les oiseaux justement ; comme séduits, peut-être, par la voix humaine en train d’être confiée à la bande magnétique, par les significations graves mais joyeuses du poème ?

Ecouter Simplement toi (28 min) : ICI

La deuxième partie de l’enregistrement contient d’autres poèmes lus, dont La mort du poète et Le silence de Rainer Maria Rilke, puis une série de poèmes de René Barbier des années 1970 : Une fois encore, dédié à Michel Dansel, Les yeux, Maternité, Le voyageur, Je t’aime, à Paul Chaulot, Mon père, Terrible, etc…  Suivent une série d’aphorismes de décembre 1986, intitulée La proie du silence. L’enregistrement se termine par la lecture de larges extraits de Golem, long poème de René Barbier paru en 1970 (voir ici la préface et une illustration de l’ouvrage). 

Ecouter (45 min)  : ICI

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