René Barbier, 16/12/2014
Je ne sais pas si vivre passe par des trous de serrures
Où va-t-on lorsque le ciel disparaît entre deux arbres
Que fait la main lorsqu’elle dérive vers l’asile
Qui peut savoir ce qu’est l’horizon à la verticale
Tu me dis que la lune et le soleil sont deux miroirs
Au creux de notre identité
Tu m’affirmes que mourir ne possède pas de porte
Tu me glisses que l’amour est une volière
Je te crois
N’es-tu pas cette figure de la joie
Qui attend derrière l’instant propice
Je chemine avec toi dans le sans bruit
Tu souris dans mes pensées
Tu infuses ma mémoire
Je laisse l’espoir se déguiser
Le passé s’arrondir
L’avenir devenir étincelle
Mon présent c’est toi
Sans savoir où tu nais
Au fond de mes atomes
Où dans l’invisible ailleurs