René Barbier, 8/04/2015
Entre deux margelles
Le silence pose sa rose rouge
Le cri tisse ses épines
Dans la haine de soi
Que deviens-tu toi
Petite princesse de l’univers
Ta main parcourt les fruits
Comme des mondes d’un autre temps
Ta peau se fait plus douce
Qu’une glace à la vanille
Ton sourire est une mantille
Sur la fragilité du monde
Que me dis-tu
Lorsque tu pars vers les cimes
Que délaisses-tu
Dans mes espaces lointains
Je ne sais
Mais l’amour abonde
Ballons d’enfants
Qui s’éparpillent dans le soleil
Ouverture vers l’ultime
En feu dans la seconde