par René Barbier (2013)
Plus que jamais aujourd’hui la question du vivre-ensemble se pose dans nos sociétés dominées par un individualisme forcené.
Comment réaliser un collectif humain digne de ce nom susceptible de dépasser un instinct de conservation qui débouche sur l’accaparement des ressources à son profit au détriment des autres. Les anciens grecs le nommaient « pléonexie ». Il est devenu un caractère dominant de notre société néolibérale mondialisée dont la technologie informatique à décuplé la puissance. De nos jours, un simple ordinateur suffit pour changer le capital en cours d’une grande entreprise, dans le jeu bancaire qui anime les différents « traders » sur les places boursières du monde entier.
Nous sommes arrivés au point de rupture où le « vivre-ensemble » risque de sombrer dans la barbarie du « capitalisme de catastrophe ».
Comment en est-on arrivé là ? Qu’est-ce qui, dans la nature humaine, le permet ? Comment se donner des règles démocratiques pour en limiter les dégâts humains et sociaux ? Ne faut-il pas revenir sur une question-clé : qu’est-ce que vivre ?
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