…à la suite d’une présentation de Marlis Krichewsky d’un dispositif pédagogique expérimental nommé « Vide habitable »
Quelques mots-clés glanés au fil de l’enregistrement :
vide habitable / problématique / dimension de l’agir / action / ce qui n’est pas dit / savoir / non savoir / accompagnement / être avec / situations-limites / savoir académique / savoir d’action / recherche-action / implication / projet / produire du sens / réel / symbolique / Stéphane Lupasco / actualisation-potentialisation / recherche-action transpersonnelle / Gilbert Durand / disposition intérieur / vide pour accueillir /
Pour écoutez l’enregistrement audio (54:49) : cliquez ici
En complément et en lien avec cette intervention, cet article issu du blog de François Fourcade († 2017), directeur scientifique du CIRPP (blog : ici – par chance encore disponible)
L’éloge du vide
par François Fourcade 4 janvier 2014
Je voudrais vous parler d’une expérience pédagogique qui s’est déroulée auprès d’étudiants inscrits dans la filière entrepreneuriat de trois grandes écoles (ESCP Europe, Strath College of Design et l’École Centrale). Mon collègue Sylvain Bureau a proposé à ces étudiants de faire en petit groupe une « dérive créative » dans les rues de la capitale (mais aussi une fois à Shanghaï). L’idée est un hommage à Guy Debord qui, avec ses amis situationnistes, « dérivait » à travers Paris – parfois dans un état d’ébriété certain – pour explorer les ambiances de la ville afin de se l’approprier et la voir autrement (il parlait même de « psychogéographie »). Il s’agissait sur le même modèle d’amener les étudiants à réfléchir sur ce que peut être une démarche entrepreneuriale et de les inciter à penser en dehors des schémas habituels. Si certains élèves se sont contentés d’interviewer quelques commerçants, d’autres groupes ont été beaucoup plus innovants, à la fois dans leur enquête et dans la forme de sa restitution (à travers un reportage TV plein d’humour, par exemple). Quand on interroge les élèves sur ce qu’ils ont appris durant cette expérience, ils soulignent deux points : d’abord, c’est la première fois, qu’ils ont ainsi osé entrer en contact avec des étrangers mais cette « dérive » leur a aussi fait prendre conscience qu’il est possible d’apprendre en dehors des murs de la classe.
Pour lire l’article complet (3 pages) : cliquez ici et ici