Toute sa vie René Barbier est resté un fidèle de l’accordéon, qu’il apprit jeune.
Sans aucunement se réclamer de la virtuosité, cet apprentissage lui permit de demeurer constamment fidèle à cet instrument qui devait le rapprocher de sa jeunesse, et de ses origines populaires qu’il estimait grandement. Même âgé, après sa retraite de l’université, il prit à nouveau des cours afin de s’y remettre un peu.
Dans bien des moments de joie, des événement festifs, il sortait son accordéon, en jouait un peu pour ses amis. Il improvisait souvent, ce qui ne manquait pas, certainement, de le rapprocher de son penchant pour la créativité, la sensibilité déployée.
Saon attirance pour la musique était marquée, je crois même me souvenir l’entendre dire qu’il aurait peut-être encore préféré être musicien que poète, et la vie en avait voulu autrement.
Mais, au fond, entre musique et poésie, l’éloignement est-il si grand ?
À l’occasion de la naissance de sa petite fille, il composa une petite valse en son honneur :
Valse à Lou (2:33) : cliquez ici
Bonnes écoutes,
Christian Verrier