Le sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle à l’envers : dimensions identitaires, existentielles et spirituelles

par Christian Verrier

Le sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle, tout droit venu du Moyen Âge, est devenu depuis quelques décennies en nos temps modernes l’un des sentiers de pèlerinage les plus parcourus du monde.

Côté français, sa branche Le Puy-en-Velay-Pyrénées est de loin la plus fréquentée chaque année par des myriades de marcheurs, dont beaucoup n’ont plus grand-chose de religieux au sens traditionnel du terme. Ce sentier est devenu une destination touristique mondiale où un très grand nombre de nationalités se rencontrent, de tous âges et toutes conditions.

L’auteur de l’article (initialement paru dans la revue Les Irraiductibles de Paris 8 Saint-Denis) rend compte de sa marche sur le Compostelle, de Sain-Jean-Pied-de-Port dans les Pyrénées jusque Genève, avec cette particularité de l’avoir parcouru en sens inverse du sens Est-Ouest traditionnellement effectué.

Au fil de la lecture, le sentier est décrit comme manifestation anthropologique, dimension du sacré, du spirituel et du sublime, avec son cortège de souffrances, de jouissances, de solitudes peuplées, de quête de soi, de dilution identitaire et de se sens.

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